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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 13:50
Le jeu du chat et de la souris continue entre LTP et Serge. Lors de sa dernière intervention à la tribune sur la place de la Liberté LTP invente un nouveau concept de mouvement politique la « révolution bourgeoise démocrate » qui va renverser la société « clanique et féodale » mise en place par Robert et par Serge.
 
Dans ce même discours il fait du pied à l’Europe et à l’Occident dont il attend toujours le soutien pour son mouvement pour ne pas qu’il s’essouffle. Néanmoins le sit-in continue aidé par le charisme d’un ancien fedayin issu de la diaspora et le kotchari.
 
Une tentative de désorganiser les structures de l’état en particulier à travers les medias et une véritable guerre de l’information avec son lot quotidien d’info et d’intox semble aujourd’hui avoir été repoussé par l’équipe de Serge et le SSN (Service de Sécurité Nationale).
 
L’appel de Serge pour une coalition gouvernementale semble avoir trouvé de l’écho chez Arthur (Baghdassarian) et Vahan (Hovanissian) représentant respectivement les partis Pays de Loi et la FRA. Pendant ce temps là, la police lance une mise en garde à l’opposition en ce qui concerne l’autorisation des manifestations. Cela à pour effet de mettre la pression sur LTP enfin qu’il accepte les négociations à travers l’intermédiaire d’Arthur à qui on a confié la une tâche quasi impossible celle de réconcilier LTP et Serge.
 
Le scénario pensé par Serge semble a peu près claire : Proposition d’un gouvernement de coalition, en parallèle mise en garde la police et début des pourparlers pour la cohabitions.
LTP refuse parce qu’il a le dos au mur et qu’accepter la cohabitation cela serait lâcher encore une fois et peut ces partisans, la police anti-émeute rentre en action, l’Occident bronche pas et tout rentre dans l’ordre.
 
Pour LTP cela reste confus malgré ces déclarations « jusqu’au boutiste ». L’objectif principal reste celui de trouver une porte de sortie honorable pour lui et pour le mouvement populaire qui le suit. Une solution consisterait à se structurer dans parti d’opposition qui deviendrait une véritable force de proposition politique.
 
Il est surtout important de ne pas provoquer une répression violente qui serait plus que dommageable à la démocratie arménienne.
 
A suivre.
 
Alen Ter Markossian
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